Le charbon, une énergie sale mais nécessaire ?

Productions d’essences synthétiques ou de fonte, alimentation de chaudières industrielles, chauffage domestique : nombreuses sont les utilisations du charbon. Selon sa qualité, cette substance peut en effet, être gazéifiée, transformée en coke ou brûlée. Le charbon est aujourd’hui montré en tant qu’une énergie sale mais nécessaire. Explications.

L’électricité : les centrales thermiques à charbon

Actuellement, le charbon est toujours utilisé en tant que combustible. Toutefois, son utilisation pour le chauffage domestique fléchit et l’approvisionnement des chauffages industriels mènent la danse. De ce fait, l’élaboration d’électricité au travers des centrales thermiques à flamme, est devenue à ce jour l’usage fondamental du charbon. Le système est clair : la substance est embrasée dans une chaudière. L’eau est modifiée en vapeur grâce à la chaleur libérée. Cela va générer de l’électricité au travers d’une turbine associée à un alternateur. Le condensateur va par la suite, refroidir la vapeur qui le traverse. Ce qui va permettre un nouveau cycle vers la chaudière.

La sidérurgie et l'industrie

En sidérurgie, on utilise le coke, il s’agit d’un charbon réduit en carbone presque pur. Il est employé dans des fours industriels ou des hauts fourneaux et se transforme en fonte (précurseur de l’acier, alliage de fer et de carbone) par diminution des oxydes de fer, lorsqu’il est assimilé avec du minerai de fer. La cokéfaction ou la fabrication de coke, consiste en effet, à porter à une température de 1000 °C, un mélange de la pâte à coke et de charbons de meilleure qualité. Ce processus libère des gaz que l’on traite avec des solvants et par refroidissement. Ainsi, pour 1 million de tonnes de charbon, on peut récupérer 500 millions de m3 de méthane, 15 milles tonnes de benzol et 50 milles tonnes de goudrons.

La carbochimie : production d'hydrocarbures

Dans le processus industriel, la gazéification du charbon est de plus en plus adoptée. En présence de vapeur d’eau et d’oxygène, cette substance peut en effet, être gazéifiée, afin de former du gaz de synthèse, un mélange d’hydrogène et de monoxyde de carbone. Ce produit est une solution intermédiaire. Par la suite, il peut, selon la manière de conversion, conduire à plusieurs perspectives (diméthyléther, hydrogène pur, urée, méthanol), mais surtout à des carburants synthétiques. De ce fait, il en résulte une cire qui renferme de myriades d’hydrocarbures dont la quantité d’atomes de carbones est très variée. Et pour fournir principalement de l’essence, des GPL et un gazole en quantité moindre, mais de très bonne qualité, de nombreuses transformations doivent être effectuées.

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